L’occlusodontie fait partie des disciplines de la chirurgie dentaire. Elle s’intéresse à l’occlusion, c’est-à-dire la façon dont les dents du haut et du bas entrent en contact lorsque la bouche se ferme. Ce fonctionnement semble simple, mais il implique un équilibre complexe entre les dents, les muscles, les articulations temporo-mandibulaires et même la posture générale du patient.
Chaque jour, la mâchoire effectue des centaines de mouvements. Pour mastiquer, parler ou avaler, les structures bucco-dentaires doivent travailler en coordination. Si cet équilibre se rompt, le corps manifeste souvent des signes de gêne ou de douleur. C’est dans ce contexte que l’occlusodontie intervient. Elle vise à restaurer une occlusion fonctionnelle, stable et confortable. Elle contribue également à préserver la santé des dents, des muscles et des articulations sur le long terme.
Les troubles occlusaux peuvent provoquer des symptômes variés. Certains semblent anodins, d’autres sont plus invalidants. Pourtant, ils partagent souvent une origine commune : une mauvaise coordination des éléments du système masticateur.
De nombreux patients ressentent :
D’autres signes peuvent aussi alerter, comme le bruxisme nocturne (grincement ou serrement des dents pendant le sommeil). Ces symptômes ne disparaissent pas spontanément. Lorsqu’ils s’installent dans le temps, ils risquent de perturber le quotidien du patient. Une prise en charge précoce permet souvent de soulager les tensions et d’éviter des complications.
L’examen clinique reste une étape essentielle. Le praticien commence par un entretien approfondi. Il interroge le patient sur ses antécédents, la nature des douleurs, leur fréquence et leur impact. Ce premier échange oriente les observations à venir.
Ensuite, le dentiste analyse la manière dont les mâchoires se ferment. Il vérifie les points de contact entre les dents, observe la symétrie des mouvements mandibulaires et palpe les muscles pour détecter d’éventuelles tensions. Il examine aussi les articulations temporo-mandibulaires, qui relient la mâchoire au crâne.
Si nécessaire, il complète cet examen avec des enregistrements numériques, des photographies ou des empreintes. Grâce à ces données, il peut modéliser les mouvements mandibulaires avec précision. Dans certaines situations, il recommande des radiographies ou des consultations complémentaires auprès d’un kinésithérapeute ou d’un posturologue.
Ce diagnostic permet de comprendre l’origine des symptômes et de proposer une solution adaptée à chaque situation.
L’objectif de l’occlusodontie n’est pas de modifier l’ensemble des contacts dentaires, mais de retrouver une stabilité fonctionnelle qui soulage les tensions et préserve l’équilibre bucco-dentaire. Chaque traitement est adapté au cas du patient, en tenant compte de ses symptômes, de son histoire médicale et de l’état général de sa dentition.
Le dentiste peut réaliser des ajustements très ciblés sur certaines surfaces dentaires. Il corrige de façon millimétrique les points de contact afin d’harmoniser la manière dont les dents s’emboîtent. Ces gestes respectent totalement l’anatomie de la dent et ne provoquent aucune douleur. Leur but est d’obtenir une occlusion équilibrée et de supprimer les interférences responsables de tensions musculaires ou articulaires.
Dans de nombreux cas, le praticien prescrit une gouttière occlusale sur mesure. Cette fine plaque en résine, portée la nuit ou parfois le jour, agit comme un véritable dispositif thérapeutique. Elle détend les muscles, repositionne la mâchoire et réduit l’impact du bruxisme (grincement ou serrement des dents). Elle joue également un rôle protecteur en limitant l’usure prématurée de l’émail et en préservant les restaurations prothétiques.
Quand le déséquilibre résulte d’une perte de dents, d’une prothèse inadaptée ou d’une malocclusion importante, une réhabilitation plus globale s’impose. Le praticien peut proposer la pose de couronnes, d’implants ou un traitement orthodontique. Ces solutions permettent de reconstruire une occlusion fonctionnelle, d’améliorer la mastication et de réduire durablement les tensions articulaires.
L’occlusodontie ne se limite pas à la bouche. Les déséquilibres occlusaux peuvent avoir des répercussions sur la posture, les muscles du cou ou du dos. Dans ces cas, le praticien collabore avec d’autres professionnels de santé comme un kinésithérapeute, un posturologue ou un ostéopathe. Cette approche pluridisciplinaire permet de traiter non seulement la cause bucco-dentaire, mais aussi les conséquences corporelles du déséquilibre, garantissant ainsi des résultats plus complets et durables.
De nombreux profils peuvent bénéficier d’un traitement en occlusodontie. Cette discipline s’adresse en priorité :
Chaque situation mérite une évaluation précise. Le chirurgien-dentiste détermine, en fonction de l’état de santé bucco-dentaire, si une intervention s’avère nécessaire. Dans certains cas, une simple surveillance suffit.
Est-ce que la gouttière est inconfortable à porter ?Non. Comme elle s’adapte parfaitement à la dentition du patient, la gouttière se fait vite oublier. Les quelques jours d’adaptation au début ne posent généralement pas de difficulté.
Peut-on traiter le bruxisme uniquement avec une gouttière ?La gouttière joue un rôle important, mais elle n’agit pas sur les causes profondes. Pour traiter efficacement le bruxisme, il faut parfois associer des approches complémentaires comme la gestion du stress ou un suivi postural.
Une mauvaise occlusion peut-elle entraîner des douleurs cervicales ?Oui. La relation entre la mâchoire et la posture reste bien connue. Un déséquilibre peut créer des tensions musculaires qui se propagent jusqu’aux épaules ou au cou.
Combien de temps dure le traitement ?La durée varie selon les cas. Certains patients ressentent un soulagement dès les premières semaines. D’autres nécessitent un suivi sur plusieurs mois pour obtenir une amélioration durable.
Doit-on modifier toutes les dents si l’occlusion est perturbée ?Pas nécessairement. Le praticien intervient uniquement là où cela s’avère utile. Il privilégie les solutions les plus conservatrices, dans le respect de la dent naturelle.
L’occlusodontie permet-elle de prévenir certains troubles ?Oui, dans certains cas. Un suivi préventif chez le chirurgien-dentiste permet d’identifier les déséquilibres naissants et d’intervenir avant l’apparition de douleurs ou de complications.
Si vous ressentez des tensions ou des gênes qui pourraient être liées à un trouble de l’occlusion, il est conseillé de consulter un professionnel formé à l’occlusodontie. Le Centre d’implantologie des Teintureries à Tarare accueille les patients pour une évaluation personnalisée. L’équipe prend le temps d’écouter chaque situation et propose une approche respectueuse, centrée sur l’équilibre bucco-dentaire. Vous pouvez prendre rendez-vous en ligne pour une première consultation et bénéficier d’un accompagnement adapté à vos besoins.
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